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Cyber-Light-Blue, web installation

Conception/réalisation artistique : Sophie Lavaud Réalisation technique et développement informatique : Wag Interactive. Musique : Catherine Marchand Cyber – Light – Blue est une commande du festival @rt-Outsiders qui a été primée au concours de création multimédia organisé par la société Noos, lors de la FIAC 2001. Cyber – Light – Blue, tout en s’adaptant aux contraintes techniques du web, reprend l’esprit de l’installation de réalité virtuelle Centre-Lumière-Bleu réalisée en 1994 dans sa première version, qui permet au public, grâce à un capteur de position, de naviguer corporellement dans les couches d’un tableau virtuel. Cyber-parcours poétique, disponible également en version …

Tableaux dynamiques

Permettre au mouvement latent du tableau de devenir effectif, pénétrer sa surface, c’est ce qui est mis en œuvre dans ce film d’animation en images de synthèse 3D calculées au cœur de la matière électronique et de ses passages successifs d’un état à l’autre, de la granularité à l’aplat, du polychrome au monochrome, de l’ordre au chaos et présenté en boucle sous forme d’installation ou de simple projection. Le réalisme reposant sur la mimesis de Platon est ici mis à mal par une conception du réel, non pas comme un arrêt sur une image figurant des apparences mais comme succession …

Le Technomariage

Le jeudi 18 mars 1999, à l’occasion de la Fête de l’Internet, Sophie Lavaud et Fred Forest ont realisé une performance / événement en se mariant à la mairie d’Issy-les-Moulineaux et en concevant pour l’occasion une installation en réalité virtuelle, réalisée en collaboration avec Bruno Herbelin, ingénieur en informatique, et un site Internet produits au titre de leur pratique artistique. Cette œuvre, qui constitue le premier mariage du genre au monde, célébré par le très mediatique maire André Santini, a permis aux artistes d’hybrider virtualité et réalité et d’animer en temps réel, à l’aide de capteurs, leurs avatars. La création …

Matrice active

« Notre monde étant intégralement constitué de systèmes, vivants ou non, et fonctionnant en interaction, un réseau d’ordinateurs, une entreprise, mais aussi un écosystème, une société, un organisme ou un individu peuvent donc être considérés comme des « systèmes ».  » Norbert Wiener. Le terme Matrice Active est un label déposé qui recouvre l’ensemble de mes travaux de recherche de plasticienne, à partir des années 90 qui, en avance sur leur temps, partent d’une l’idée un peu folle : comment entrer dans un tableau, ouvrir sa surface et y laisser pénétrer le spectateur à l’intérieur. C’est le recours aux traitements …

Scènes 2D

Le corps en mouvement représenté. Etudes, dessins, observations, peintures. (1987-1989) Mon travail dès les années 80 a commencé par des études, dessins d’observation des corps en mouvement (modèles ou danseurs professionnels), au sein d’un groupe de travail animé par le plasticien Claude Jeanmart, dans un espace de travail partagé dans lequel j’étais moi-même immergée et dans lequel je me déplaçais tout en dessinant. Je m’efforçais de rendre l’essence pure du mouvement en cours. Je réalisais des scénographies qui permettaient de permuter les rôles et les positions dans l’espace de travail, des modèles, de l’observateur et des images produites. Avec cette …

Passage du 2D au 3D

Ces travaux reposent sur un processus de spatialisation du tableau en surfaces distribuées qui conduisent non plus à représenter le corps en mouvement mais à mettre en mouvement le corps du spectateur. Les tableaux spatialisés font appel au dispositif de l’installation. La première installation que j’ai réalisée date de 1990 et s’intitule Espace Pictural : il s’agit de huit panneaux d’altuglas peints avec des encres sérigraphiques transparentes et brillantes, répartis à égale distance les uns des autres, par paires sur quatre niveaux de profondeur, dans le lieu de l’exposition. C’est un jalon important de mon parcours, qui met en œuvre …

Performances

Les tableaux éphémères. Ce travail sur le corps représenté a donné lieu également à une série de performances réalisées en mai et juin 1988. Elles se sont déroulées en public avec un accompagnement sonore par Michel Vié. La première a eu lieu dans l’espace public urbain. Le travail de l’artiste consistant à signaler la présence de grandes flaques d’eau dans une cour cimentée, en les soulignant par des traces de peintures effectuées avec une très large brosse tout autour de la surface réfléchissante, reprenant ainsi le thème de la « topologie de l’être » présente dans ses peintures sur toile. …